vendredi 17 février 2023

Dialogue en Amazonie

 

Aventure en Amazonie

Gabriel A, Sacha, Clément et Gaspard


Dialogue avec Tarzan

Louis XVI avait promis à Polichinelle un dirigeable pour le voyage, mais il n’arriva pas à destination. Il demanda alors à la société Mamazon de lui en envoyer un. En effet, les dirigeables n’existaient pas à cette époque. Mamazon a toujours été un précurseur ! Il souhaitait tester leur nouvel engin un siècle avant les autres !

Polichinelle accepta donc un engin publicitaire. Il lui en fallait un coûte que coûte.

Il découvrait cette forêt immense vue du ciel. Elle était splendide de là-haut.… Mais, brusquement, le temps changea et il se retrouva en pleine tempête. Les éclairs et la pluie l’aveuglaient. Soudain, la foudre le frappa et le dirigeable explosa !

Par chance, il atterrit sur des nénuphars géants dans une zone marécageuse. Il voulut nager pour rejoindre la rive, quand soudain des piranhas commencèrent à l’attaquer. Il était coincé. Comme par miracle, un homme surgit des arbres gigantesques, il l’attrapa en sautant d’une liane pour le transporter jusqu'à la rive voisine.


Polichinelle : A l’aide ! Que se passe-t-il ?

Tarzan : Ne vous inquiétez pas, je m’appelle Tarzan. Je viens vous secourir. Louis XVI m’a prévenu de votre arrivée.

Polichinelle : Ah, je suis rassuré de votre présence, car cette forêt m’a l’air vraiment inhospitalière.

Tarzan : Je m’y suis habitué, et maintenant j’adore cet endroit.

Polichinelle : Vous vous êtes vraiment adapté à cette forêt vierge ?

Tarzan : Oui, elle fait partie de ma vie. Et vous, vous avez une mission, je suppose...

Polichinelle : C’est exact, d’ailleurs vous allez me la donner ?

Tarzan : Bien sûr, la voici.

Polichinelle la prit et la lut à haute voix :

Polichinelle : Polichinelle, je vous confie une mission qui consiste à aller en Amazonie pour me ramener le Ara aux œufs d’or. Je compte sur vous !

De la part de LOUIS XVI, votre Sir.

Versailles le 17 juillet 1788.


Ensuite, il lui proposa de l’accompagner dans la suite de son expédition.

Arrivés dans l’épaisse forêt, ils virent un léopard aux aguets. Il était affamé et avait bien envie d’un toucan en déjeuner ! Par prudence, Tarzan lui conseilla de quitter rapidement les lieux. Il lui fit visiter un village de son royaume. Ils y entraient et il virent des amérindiens en plein combat de tributs. Les femmes s'affrontaient aux hommes avec bravoure. Il lui proposa d’y participer. Il refusait, il détestait se battre. Il lui révéla, parce qu’il avait confiance en lui, un secret que lui seul connaissait : le bois amazonien pouvait flotter !

Il lui présenta le plan de la barque volante, celle de Léonard de Vinci.

Polichinelle : Qu’ils sont fameux tes plans !

Tarzan : Oui, très ingénieux. J’y réfléchis depuis que je suis ici… Quatre ans déjà…

Ils construire ensemble le planeur. Quand il fut terminée...

Polichinelle : Où m’emmènes-tu ?

Tarzan : Sur la plate-forme de décollage dans la canopée. Mes amis amérindiens l’ont construite pour se défendre des colons. C’était leur cachette. Ils leur tiraient dessus avec des flèches au curare en étant bien cachés dans l'épais feuillage.

Ils hissèrent l’engin tout en haut à l’aide d’une poulie, s'installèrent et prirent leur envol.

Tarzan : Regarde, nous prenons de l’altitude. Nous allons essayer de surfer sur la rivière volante. C’est un courant très puissant de vapeur d’eau qui remonte le long de l'Amazone.

Polichinelle : Et là, nous surplombons le confluent, celui du Rio de Negro et de Solimoes.

Tarzan: Oui, ici les eaux noires et les eaux boueuses se mélangent… Le courant très puissant est donc dangereux. Impossible de nous poser sur le fleuve. Il faut essayer de perdre de l’altitude pour atterrir sur un plan d’eau plus calme…

Polichinelle : Et quand pourrons-nous atterrir ? Je ne crois pas qu’il n’y en ait avant très longtemps.

Tarzan : Je connais un petit bras d’eau où c’est très calme. En plus, ce n’est pas très loin.

Polichinelle : Oui, je le vois !

Tarzan : Atterrissons !

Polichinelle : Let’ s go !


Arrivés dans une clairière, des arbres gigantesques, des fromagers, étaient tombés suite à une tornade. Ces colosses aux pieds d'argile étaient tombés comme un jeu de domino. Ils gisaient au sol.

Ils observaient tout autour d'eux les oiseaux pour essayer de trouver le fameux Ara aux œufs d’or. Il entendit Coco parler.

Coco : Coco, coco, je suis le plus beau... Viens vite prendre le thé dans la canopée...

Coco, coco,.... à la17ème branche du 51ème arbre de l’allée du fromager

Coco, coco …. pour m’accompagner ...

Polichinelle : J'accours. Veux-tu être le compagnon de mon roi, Louis XVI ?

Coco : Coco, coco, est un fan de Louis XVI et aimant les régimes de faveur, j'accepte.

Coco, coco, est le plus heureux des aras d'Amazonie.


Le Ara aux œufs d’or, a pu être remis au roi , juste avant la révolution française.

D'ailleurs, Louis XVI ne quittait jamais son animal de compagnie. Il avait même fait installer une cage en or massif dans son carrosse. Quand il a cherché à quitter Versailles pour rejoindre Varennes le 21 juin 1791, son ara chéri était encore avec lui…