Les CM2 Azur prisonniers
du Nautilus
Aujourd'hui, nous partons en classe de mer vers le Sud de la France, pour rejoindre ensuite la Corse. Après un long trajet d’abord en train jusqu’à Marseille et ensuite en bateau jusqu’à Ajaccio, nous naviguons environ 3 heures. Soudain, nous entendons un bruit étrange qui s'amplifie et devient assourdissant. Puis, un énorme BOUM !!! Nous comprenons que nous faisons naufrage. Quelle panique ! Tout le monde se met à courir, à hurler, à pleurer et à sauter. Nous finissons à l'eau. A notre réveil, nous constatons que nous sommes tous bien vivants dans une bibliothèque grandiose. Pour l'instant, nous ignorons où nous nous trouvons.... Quelle angoisse ! Après réflexion, Létisia comprend que nous sommes dans le Nautilus, le sous-marin du fameux capitaine Nemo. Dans le livre que nous étudions en classe, il passe bien dans son tour du monde par la mer Méditerranée.
Alors, par curiosité, nous nous aventurons dans ce submersible. Nous tombons nez à nez sur le capitaine. Il nous explique pourquoi il s'est réfugié ici, ce casanier incontestable. Pour se rendre sympathique, il nous propose une sortie inoubliable dans la forêt sous-marine de posidonies de Natura 2000. Sans hésitation, nous acceptons avec enthousiasme. Nous enfilons nos scaphandres et commençons notre exploration. Il commence par nous présenter la plante aquatique la plus incroyable, la posidonia océanica. Elle se surnomme pelote de mer, paille de mer, ou chiendent marin. Cette plante est précieuse car elle est un des plus grands puits à carbone et de nombreux poissons s'y reproduisent. Elle appartient à la classe des plantes à fleurs et son nom viendrait du dieu grec de la mer Poséidon. Chaque jour, des masses colossales disparaissent à cause des ancres de bateaux qui les arrachent. Et pourtant, elle ne croit pas plus vite qu'un mètre par siècle ! Nous comprenons qu'il faut réagir pour la protéger.
Ici, en effet, des myriades de poissons chamarrés virevoltent dans cette fosse. Que c'est beau ! Caroline et Clément essaient d'en attraper.... En vain. Soudain des requins surgissent et foncent droit vers nous.
Le capitaine Nemo prend sa hache et son harpon pour les combattre. Alors, nous nous mettons à l'abri dans une grotte. Nous apercevons des champignons multicolores. Les plus gourmands, Pierre et Dounia, sont tentés de les manger... Impossible avec cet appareillage ! Peu après, le champ est libre... Nous nous glissons discrètement dans le Nautilus, en laissant le capitaine dehors. Enfin tranquille ! Nous entrons dans la bibliothèque et Thomas trouve dans une boite, des bobines de films en noir et blanc sur les étagères. Ils illustrent les rêves du capitaine en Amérique :
La Patagonie au grand galop en 1520,
Quels tracas avec les Incas en 1525,
Les guerrières de l’Amazonie en 1530,
L'exploration sous-marine des cénotes en 1975,
Une zone de non-droit, Le Yellowstone en 2015,
Le voyage initiatique d'un jeune chasseur dans le Grand Nord en 2022.
Au milieu de cette salle hexagonale, Céline propose de visionner les six films simultanément. Nous les projetons pendant que le capitaine Nemo se débat avec les requins. En effet, pour être tranquilles, nous l'avons enfermé dehors.
Nous faisons les pitres devant les projections. Soudain, nous sommes aspirés dans les films comme dans un trou noir.
Nous partons pour le plus beau et inoubliable de tous les voyages, … qui durera 20 jours 20 heures 20 minutes et 20 secondes précisément.
Dans ces aventures, nous allons entrer dans l'imaginaire du capitaine !
La Patagonie an grand galop en 1520
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Nous sommes 6 amis passionnés d'équitation : Clément, Alessandro, Valentin, Ethan, Caroline et Maylis. Nous nous retrouvons projetés dans la presqu'île de Valdés en Argentine en 1520 le 15 décembre à 15 heures 20 minutes et 20 secondes. Nous voyons au loin le Victoria, la caraque espagnole de Magellan qui est parti le 20 septembre 1519. Il se dirige vers le cap Horn en quête du tour du monde.
Cet endroit est la zone principale de reproduction des mammifères marins en cette période. Quelle chance ! Nous pouvons découvrir :
de magnifiques baleines franches avec des taches blanches sur leur corps qui ressemblent à des coquillages.
des otaries très amusants qui se dandinent en avançant sur le sable.
des éléphants de mer aux petites trompes arrondies.
des dauphins de Peale bicolores, noirs et blancs.
des manchots écartant leurs ailes pour se sécher au soleil
des orques tout fou prenant comme ballon un otarie.
des flamants pêchant tranquillement des petits poissons dans les lacs salés.
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Ensuite, nous partons vers la forêt pétrifiée de Sarmiento à cheval sur des Baguals. Cet animal sauvage de petite taille est parfaitement adapté pour traverser la steppe. Son pelage varie entre la couleur bai ou alezan, c'est à dire roux ou brun.
Notre périple de 500 km, dans une zone aride et venteuse, est éprouvant, mais pleine de surprise. Nous sommes stupéfaits et nous allons vite avec cette animal fabuleux.
Nous avons rencontré :
des tatous velus avec une queue de ras et des poils sous le ventre,
des zorros gris, un animal entre le loup et le renard,
des mouffettes qui « fouettent » quand elles se sentent en danger,
des marras, une sorte de lièvre kangourou.
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En chemin, lors d'une pause, le cheval d’Alessandro se retrouve nez à nez avec des pumas affamés qui le prennent pour un guanaco. Pour le sauver, nous fonçons droit sur eux, au galop. Ils prennent peur et nous suivent maintenant à distance.
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Après cinq jours de voyage exténuant, nous approchons de la forêt pétrifiée de Sarmiento. Nous traversons au trot cette forêt qui nous terrifie, car rien ne bouge. Pas une âme qui vive. Elle a été ravagée, il y a 65 millions d'années par une éruption volcanique.
Maylis veut grimper sur un tronc. Il se brise et s'écroule sous son poids. Elle parvient juste à s'écarter pour éviter d'être écrasée.
Caroline fait l'équilibriste sur son cheval, mais elle tombe par terre.
Clément l’aide à se relever.
Alessandro et Ethan prennent des bâtons pour jouer à l'escrime qui se cassent en mille morceaux.
Ici, tout est recouvert de cendres. Nous regardons au sol et nous observons des empreintes de feuilles fossilisées. Nous comprenons que la forêt est très fragile. Valentin propose de la traversée au pas pour mieux l'observer sans l'abimer.
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Nous partons ensuite vers la Cordillère des Andes. Après 5 jours de randonnée, nous arrivons à la lisière d'une forêt d'Araucarias près du lac Lhanquihue.
Ces arbres millénaires peuvent vivre environ 3000 ans. Ils se surnomment le désespoir des singes, certainement parce qu'ils sont très difficile à escalader. Très élégants, ils peuvent atteindre jusqu'à 50m. Nous trouvons que leurs écorces ressemblent à des peaux d'éléphants ou encore à des carapaces de tortue car elles sont acérées. Ethan a soudain une idée : ramener une bouture d'araucaria pour la planter à l'école en souvenir de ce voyage.
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Pendant ce temps, Allessandro joue au chat et à la souris avec une plante en mouvement. Un heumul, un des mammifères de la Patagonie, se débat dedans pour défendre ses petits. Maylis comprend soudain pourquoi nous avons perdu toute notre réserve de nourriture ! Valentin veut absolument leur donner des noms Azur, pour la maman, et Nemo, Tempo et Aronnax pour les petits.
D'ici, nous avons une vue imprenable sur la Cordillère des Andes. Au loin, le volcan Ossorno domine avec son sommet enneigé de 2652m de haut.
Les Incas
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Nous arrivons en Amérique du Sud, au Macchu Picchu, le 25 janvier 1525 à 15 heures 25 minutes et 25 secondes. Dans notre séjour, nous allons tout faire pour prévenir les Incas de leur extermination par les conquistadors. Pour commencer nous devons créer des liens afin qu’ils aient confiance en nous.
Nous voulons essayer de les sauver de l'extermination proche en leur proposant de l’aide. En effet, les conquistadors font envahir l'Amérique et combattre les peuples indiens avec des armes redoutables. Ils vont aussi propager des maladies contagieuses.
Adam, Nolann et Lucas peuvent les défendre avec leur armée de casques bleus. Sofia et Céline peuvent les protéger en les vaccinant.
Nous grimpons sur un sommet pour admirer cet empire gigantesque. La nuit tombant, nous ne perdons pas de temps et regagnons directement notre tente pour dormir, nous sommes harassés de fatigue.
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Le lendemain, nous nous réveillons sous le bruit du marché. Sans hésiter, nous descendons dans la vallée pour découvrir cet endroit foisonnant débordant de nourriture. Un stand au centre, permet aux enfants d'apprendre à compter, leur manière de compter portait le nom du Qipu. Plus loin, une personne nous repère et propose de nous apprendre les bases de leur langue, le Quechua. Ainsi, nous pourrons communiquer avec le peuple et surtout avec leur chef, Manco Capac.
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Mmm... Quelle odeur alléchante ! Des femmes préparent des plats traditionnels sous une tente. Nous entrons et les femmes nous proposent plusieurs plats au menu :
Nous commandons un Ceviche, un plat de poissons crus marinés dans du jus de citron. Quel délice !
Ici, nous payons avec des graines de maïs ou de haricots. Le ventre bien plein, nous sommes enfin prêts
à aller parler à Manco Capac.
Nous croisons tous les doigts.
Nous faisons le tour du village à sa recherche. Après de nombreuses minutes de marche, nous le trouvons enfin dans le Temple du Soleil. Nous y pénétrons et apercevons un homme bien vêtu qui est sûrement l’homme pouvant voir le passé et le futur. Il nous renvoie du temple et nous dit de l'attendre dehors.
Quand il sort enfin, nous commençons à parler comme prévu. Mais il se croit tout puissant et refuse notre aide. Nous repartons déçus, la tête basse.
L’incroyable aventure en Amazonie
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Nous sommes 4 amis à partir en Amérique du sud avec Létisia, Léopold, Emilien et Roxane. Le 7 février 1530 à 5 heures, 7 minutes et 7 secondes, nous entrons dans la fameuse ville d'Alésia en Colombie, ravis de découvrir l'Amazonie, une région sauvage. Nous nous dirigeons donc vers le nord.
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A la tombée de la nuit, nous nous réfugions dans un abri de fortune. Le lendemain, nous voyons enfin l'Amazone. Nous décidons de construire un radeau pour descendre ce fleuve immense, car la forêt est impraticable et dangereuse. Nous commençons notre expédition sur cette embarcation de bambou assez solide. Tout à l'air calme... Quand, soudain, un arbre tombe. Alors, nous nous jetons sur le coté, Émilien perd l'équilibre et disparaît sous l'eau. Roxane attrape une perche de bois pour tenter de le ramener avant qu’il ne sombre dans le rapide. En effet, le courant est très puissant, il est impossible de regagner le bord seul, à la nage. A notre plus grand soulagement, Émilien réussit à s’accrocher au bâton et nous le ramenons à la surface. Quelle grosse frayeur !
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Enfin, nous finissons de longer l'Amazone peuplé de toutes sortes d'animaux :
un singe Callicebus avec son incroyable touffe de cheveux qui nous regarde d'un air apeuré,
une loutre du Mexique qui cherche désespérément de la nourriture. Elle nous regarde de ses yeux implorants. Létisia ayant pitié d’elle, lui donne un morceau de viande. L'animal se rue dessus.
un léopard bavard, très étrange, comme ensorcelé, commence à nous parler des Amazones, une tribu de femmes guerrières.
Nous essayons de lui échapper, en vain... Il nous rattrape et nous demande de le suivre sans faire d’histoires. Nous lui obéissons. Au bout d'une heure de marche, il disparaît et une vingtaine de femmes se jettent sur nous. Une bataille sans merci s’engage :
Roxane est attrapée par cinq femmes et commence à se débattre. Elle les bat une par une, avec la technique de Karaté Kids vue à la télé.
Émilien, voulant l'imiter, se prend un sérieux coup de poing, il est assommé sur le champ.
Léopold et Létisia tombent dans un piège et de retrouvent prisonniers dans un trou énorme.
Enfin, nous finissons tous attachés à un poteau, nous ne pouvons même plus bouger. Nous sentons nos dernières heures approcher. Avant de nous exterminer, nous leur demandons où sont les hommes dans cette tribu ? Elle nous répondent que les hommes n'ont pas droit de cité, ici. Ils sont exclus. Elles ne s'unissent qu'une fois par an avec les plus beaux hommes des peuplades voisines. Ensuite, ils repartent.
Ces guerrières poussent des cris. Elles nous regardent et nous menacent avec des torches enflammées. Quelques minutes plus tard, elles préparent un bûcher et nous bandent les yeux. Nous allons être brûlés, comme des poulets rôtis !
Puis leur cheffe à la carrure imposante arrive...
Cénote
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Nous sommes trois journalistes : Maël, Zeïna et Yanis. Des spécialistes dans les explorations sous-marines. Nous venons de recevoir une invitation sur le plateau du journal de 13h de TF1. Le tout nouveau journaliste, Jean Pierre Pernaut nous demande de présenter un sujet passionnant sur les cénotes dans un mois.
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Le 17 janvier 1975 à 17h 17 , nous arrivons au Mexique au bord de la Cenote Dos Ojos pour préparer notre reportage. Nous enfilons notre combinaison de plongée et partons à l'aventure.
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Sous l'eau, tout devient magique! Nous nageons au milieu des tortues caouane. Quand nos mains les caressent, elles nous regardent tendrement. Ici, le corail a une couleur intense. C’est magnifique !
Les jours suivants, nous découvrons aussi:
- des multitudes de crevettes qui s'éparpillent à notre venu,
- des coquillages Rose-Reine en forme d'amande,
- des stalactites et stalagmites par milliers,
- des poissons multicolores,
- des méduses transparentes qui s'agitent autour de nous.
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Nous nous dirigeons ensuite vers un endroit un peu sombre qui nous intrigue. Nous pénétrons avec des torches dans ce réseau sous-terrain. Soudain, Yanis voit au loin un puits de lumière. En explorant les environs, nous trouvons un squelette humain et une vache ! En les voyant, nous hurlons de peur et rebroussons chemin après avoir pris quelques photos…
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Ceci nous rappelle l'histoire sordide des Mayas. Au 9ème siècle, la région est entrée dans une grande sécheresse. Les cultures et la forêt ont disparu. Alors, le peuple offrait au dieu de la pluie ce qui leur étaient le plus précieux : des hommes. Ils se recueillaient dans leur temple qui donnaient dans des puits reliés aux cénotes par des réseaux sous-terrains. Ces puits étaient un lieu de passage entre la vie et la mort. Par conséquent, cette civilisation s'est éteinte. La famine a poussé le peuple à quitter leur pays.
Une zone de non-droit
au Yellowstone...
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Le 15 juin 2015 à 15 heures, 15 minutes et 15 secondes exactement, Thomas, Pierre, Dounia et Julia arrivent au parc national du Yellowstone dans l’État du Wyoming aux États Unis. Ce parc s'étend sur trois états : le Montana, l'Idaho et le Wyoming.
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Nous entrons en marchant en file indienne dans la zone de Madison. Quelle région magnifique ! Nous nous baladons à côté d'une rivière. Pendant le pique-nique, nous caressons des élans de Virginie qui se reposent près de nous. Ils ne sont pas farouches ! Après cette longue journée, il faut se reposer. Nous regagnons notre hôtel non loin d’ici.
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Le lendemain, nous prenons un petit déjeuner pour prendre des forces et nous nous rendons au point de rendez-vous, au Fierhol Canyon pour la randonnée. D'autres touristes, ayant visité les Read Mountains dans l'Idaho, nous rejoignent dans la matinée avec un air assez contrarié et triste. Le guide nous explique qu'ils sont perturbés car ils ont appris qu'un tueur en série rôde dans les alentours. En effet, ce secteur du parc est une zone de non-droit : tout crime reste donc impuni ! C'est horrible ! Notre petit groupe veut réagir vite !
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C'est décidé, nous partons à la recherche de ce criminel. Nous achetons des chevaux dans un ranch pour gagner le nord. Après avoir parcouru un quart du chemin, nous nous arrêtons, car il fait nuit. Nous installons le campement. Le lendemain matin à 5h, nous repartons. En chemin, proche du Norris Geyser bassin, nous nous relaxons au bord des immenses cascades. Nous croisons ensuite des animaux sauvages :
des ours assez terrifiants accompagnés de leurs petits oursons très mignons,
des élans avec leurs immenses bois,
des loutres plongeant dans le lac,
des renards roux avec leur pelage tellement doux,
des wapitis excités qui nous pourchassent !
Après les avoir semés, nous observons sur le bord du chemin, la Yellowstone Sand Verbena, cette plante si rare qui ne pousse que dans ce parc !
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Deux jours plus tard, nous arrivons dans la zone de Mammoth Hot Springs. Nous nous endormons au pied d'une magnifique cascade où la lune se reflète. Le lendemain, nous repartons vers les Read Mountains. Lors d'une pause, Thomas entend un bruit suspect. Un homme surgit d'un buisson, puis disparaît ! Julia essaie de le rattraper, mais il court trop vite. Pierre et Dounia, qui sont plus loin, réussissent à le retrouver, mais l'individu s'enfuit. Finalement, nous arrivons à le capturer à l'aide d'un groupe de jeunes touristes très sportifs !!! Nous appelons alors la police pour protéger les touristes des environs. Nous écrivons tout de suite un article expliquant le problème à l'aide d'un professeur chevronné en droit pour demander une loi punissant les criminels dans l'Idaho.
Le Grand-Nord
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Nous sommes cinq amies : Montaine, Charlotte, Cérene, Andréa et Louna. Nous rêvons de découvrir le métier de chasseur dans le Grand Nord. Nous arrivons au Groenland le 21 juin 2021 à 21 heures 21 minutes et 21 secondes exactement.
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Nous avons la chance de rencontrer Kahakouk, un enfant inuit de 8 ans. Nous allons suivre son parcours initiatique. Ce matin, nous restons dans le village Sisimiut, à l'abri de la tempête de neige. Impossible de s’aventurer dehors. Nous patientons quelques jours. Toute la famille est confinée dans la petite maison en bois. Ici, ils vivent en autarcie, ils se débrouillent tout seuls : ils chassent et pêchent pour manger, pour s'habiller et pour vendre.
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Aujourd'hui, notre ami va donc chasser le phoque et pêcher le flétan pendant une semaine avec son père et son grand père, car le temps est au beau fixe. Ils sont très expérimentés et très heureux de transmettre leur savoir. Kahakouk souhaite poursuivre la tradition de la famille, c'est très important. Son père est parfois inquiet, car il devient très compliqué de vivre de ce métier :
La période de pêche se rétrécit, car la banquise est gelée sur une période de plus en plus courte à cause du réchauffement climatique.
L'état impose des quotas qui limitent fortement leur revenu.
En effet, les trois autres enfants vont quitter le village qui est coupé du monde. Ils font des études et veulent s'installer dans le sud pour vivre autrement, en ville.
Pour l'expédition, ils ont préparé le traîneau : un fusil avec un voile blanc pour se dissimuler des animaux, un kayak pour repêcher les phoques qui retombent à l’eau, une tente pour se protéger d'une tempête de neige, des filets pour pêcher des poissons.
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Une fois arrivés sur place, nous nous installons pour chasser le phoque. La technique est très complexe car ils sont malins :
Nous nous plaçons vent contre pour qu'ils ne nous sentent pas de loin.
Nous nous déplaçons en traîneau plutôt qu'en moto neige, pour éviter que les vibrations du sol ne nous trahissent
Kahakouk a sa cible en vue, un phoque sur la banquise. Avant de tirer, il attend le bon moment sans se précipiter. Il vise bien, puis il tire. Il n'a pas le droit à l'erreur. Manque de chance, il l'a raté. Le phoque disparaît.
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Maintenant, nous plaçons les filets pour pêcher des poissons. Au bout de quelques heures, les filets sont pleins. Nous mettons les poissons sur le traîneau. Soudain, nous sommes pris dans une tempête de neige. La météo est parfois imprévisible ! Vite, nous devons installer la tente pour nous abriter. Nous restons ici 4 jours en attendant l'accalmie.