Le centenaire de la
République Française
Cette affiche a été imprimée par E. Pichot en
1892 pour la fête du centenaire de la République Française.
Au centre du tableau nous observons une femme
assise sur une estrade. Elle brandit le drapeau français avec une branche de
laurier et porte un bonnet phrygien de couleur rouge. Nous pouvons en déduire
que c'est Marianne effigie de la République Française. Elle porte une ceinture
en fer, ce qui symbolise le développement de l'industrie, une tunique jaune et
une jupe bleue. A côté d'elle il y a une corne d'abondance symbole de la
richesse. A la droite de Marianne, il y a 2 enfants dodus semblables à des anges
: ils annoncent une bonne nouvelle. Le plus près de Marianne tient derrière lui
une branche de chêne signifiant la puissance et la solidité. A côté de lui il y
a un deuxième enfant qui se penche vers la corne d'abondance pour prendre un
des fruit. Nous en déduisons que cela veut dire que Marianne (symbole de la
république française) nous nourrira. A côté d'elle il y a aussi une palette de
peinture symbolisant les arts et un engrenage signifiant le développement de
l'industrie.
Derrière elle, nous apercevons des
agriculteurs au travail dans les champs pour nous montrer que le République
s’occupe des français à la ville et à la campagne, un train passe cela montre
le développement des transports.
On en conclue que sous cette république tous
les français auront à manger et profiteront de l’évolution de l’industrie et du
progrès des transports depuis 100 ans.
La liberté
guidant le peuple:
Fait par Eugène Delacroix en
1830. Ce tableau est exposé au Louvre.
(Rappel: 1830 : République de
Juillet / Monarchie à la deuxième République)
Au centre il y a une femme
avec son bonnet phrygien et le drapeau républicain, on reconnaît que c'est
Marianne.
Elle porte un fusil. Elle
marche sur des cadavres(ou sur des blessés). Marianne a les seins dénudés pour
montrer qu'elle veut nourrir la France, les Français. Au fond on reconnaît
Notre Dame de Paris, elle est sur une barricade à Paris.
A côté de Marianne, il y a un
jeune garçon avec une casquette, c'est Gavroche (un personnage imaginaire des
Misérables)
Sur le tableau, il y a aussi
un homme bien habillé, avec un chapeau haute-forme et un fusil avec lui qui représente les gens
riches.
Conclusion: Ce tableau
représente la République contre la monarchie lors de la révolution de 1848. La
France républicaine pourra nourrir ses
enfants = les français.
Contexte historique :
1848, l’abolition de l’esclavage
Affirmant l’égalité entre les hommes et leur droit naturel à la liberté,
les philosophes du XVIIIe siècle engagent un débat sur la légitimité de
l’esclavage. Des révoltes violentes, en 1791 à Saint-Domingue, provoquent une
première prise de conscience. Pendant la Révolution française, en 1794,
une première abolition de
l’esclavage des Nègres dans les colonies est tentée, mais Bonaparte, sous la
pression des planteurs antillais, le rétablit en 1802.
Victor Schœlcher (1804-1893), sous-secrétaire d’État à la Marine en 1848,
choqué par les horreurs du système esclavagiste, a consacré sa vie à la lutte
pour l’émancipation. La République lui offre l’occasion de rendre effective et
immédiate la liberté de tous les esclaves des colonies et des possessions
françaises (décret d’abolition 27 avril 1848).
Explication du tableau :
L’abolition de l’esclavage est peint par Biard
en 1848 et décrit le moment où la déclaration est lue aux populations
d’outre-mer.
Le tableau de Biard représente une scène
d’émancipation dans les colonies, au moment de la proclamation de l’abolition
de l’esclavage.
Au centre, deux esclaves noirs manifestent leur joie, bras
levés et chaînes déliées. D’autres, agenouillés, semblent bénir le député
chargé de l’annonce, planté sur son estrade, représentant de la République qui
vient d’adopter le décret dont il tient le texte en main.
La ligne de fuite qu’indique son bras levé s’évanouit dans
le drapeau bleu blanc rouge, confirmation de la présence symbolique de la
République française.
Sur sa gauche, des mousses rappellent la présence de la
Marine comme force armée dans les îles.
Sur la droite du tableau, c’est la société coloniale qui
apparaît, toute de blanc vêtue, recevant dignement les remerciements d’une
ancienne esclave agenouillée. Ombrelle, étoffes blanches et luxueuses et
canotier s’opposent à la semi-nudité des esclaves, dont les corps noirs
enchevêtrés forment une masse compacte.
À l’arrière-plan, une représentation typique des îles exotiques,
avec cocotiers, plaines de culture et montagnes arides, suffit à évoquer
n’importe quelle île à sucre.
Le tableau de Biard s’inscrit dans l’imagerie
coloniale officielle. L’abolition de l’esclavage est une fête ou seule
l’allégresse et la joie domine. L’image de l’harmonie entre les deux
communautés, toujours différentes mais se mêlant dans l’effusion, correspond à
l’écho qu’a voulu donner la République de son acte.